TAXI ET VTC

L’histoire fascinante du taxi remonte aux lointains jours de l’Antiquité, où même alors, un rudimentaire service de transport était déjà en action. À cette époque, des chars attentifs à la recherche de clients utilisaient un boulier, l’ancêtre du compteur moderne, pour calculer le coût de la course en monnaie boule, une ancienne forme de monnaie. Cette tradition fut suivie par des prémices du taxi au Moyen Âge, avec des équivalents tels que les chaises à porteurs, qui faisaient leur apparition à Londres vers 1550 et à Paris en 1617.

Le véritable tournant se produisit en 1637, lorsqu’apparurent les fiacres, les premières voitures mises à disposition du public. Ces carrosses à quatre roues, attelés à des chevaux, marquaient une évolution majeure dans l’accessibilité au transport. Cependant, à l’époque, les fiacres étaient encore réservés à la bourgeoisie.

En 1703, une étape cruciale fut franchie avec la réglementation policière des fiacres, leur assignant des numéros, qui furent plus tard remplacés par des plaques d’immatriculation.

Il fallut attendre 1790 pour que l’usage des fiacres se démocratise, devenant enfin accessible à tous. Cependant, à cause de son coût, le transport en fiacre ne devint pas immédiatement populaire. À cette époque, les tarifs étaient basés sur une tarification horaire ou à la course, méthode qui permettait alors de fixer le prix.

Les années qui suivirent virent les fiacres se moderniser, la profession se réguler davantage et les entreprises se multiplier. En 1867, le franco-russe Stéphane Drzewiecki introduisit le taximètre, et le terme « taxi » prit racine, signifiant « arrangement » en grec. Cette innovation prit une forme plus moderne à Berlin en 1891.

Les fiacres à taximètre se propagèrent ensuite à travers le globe, cédant peu à peu la place aux taxis automobiles, d’abord électriques puis à essence. Cette transformation marqua un tournant significatif dans l’histoire du transport, faisant des taxis un symbole universel de mobilité et d’accessibilité.

Chronique de Métamorphose : L’évolution du VTC à travers les Siècles

L’évolution du VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) à travers l’histoire se déploie en cinq étapes clés. Dès le XVIIe siècle, les « voitures de remise » voient le jour à Paris pour répondre aux défis de circulation et de stationnement dans les quartiers prisés de la capitale. Cette catégorie se décline en « petite remise » et « grande remise », engendrant la présence de 60 entrepreneurs en carrosses avec 170 véhicules.

La révolution française de 1790 marque la libéralisation de l’exploitation des voitures de louage (location), donnant un monopole temporaire aux fiacres jusqu’en 1822. Puis, en 1830, les cabriolets de régie font leur entrée.

Les défis de stationnement, similaires à ceux des VTC aujourd’hui, entraînent une interdiction de stationnement en voie publique. En 1854, Paris compte 3450 voitures de remise, toutes catégories confondues.

Le décret de 1955 du Journal Officiel de la République Française (JORF) actualise la distinction entre « petite remise » et « grande remise ». En bref, la « grande remise » englobe les « voitures de tourisme de luxe conduites par le propriétaire ou son employé selon des conditions fixées à l’avance entre les parties ». À la clôture de l’année 2009, la France compte 425 entreprises de « grande remise ». Ce parcours historique reflète ainsi l’évolution dynamique du VTC à travers les époques.

les cinq étapes clés de l’évolution du VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) à travers le temps :

1. Apparition des Voitures de Remise (XVIIe siècle) : Les prémices du VTC remontent au XVIIe siècle à Paris, où les premières « voitures de remise » font leur apparition. Ces véhicules étaient destinés à résoudre les problèmes de circulation et de stationnement dans les quartiers les plus prisés de la capitale. Deux catégories étaient distinguées : la « petite remise » et la « grande remise ».
2. Révolution Française et Libéralisation (1790) : La révolution française de 1790 marque un tournant majeur en libéralisant l’exploitation des voitures de louage (location). Cependant, les fiacres détiendront temporairement le monopole jusqu’en 1822. En 1830, les « cabriolets de régie » font leur entrée, élargissant encore davantage l’éventail des options de transport.
3. Réglementation et Modernisation (XIXe siècle) : La réglementation policière se renforce au XIXe siècle, interdisant le stationnement des véhicules en voie publique. En 1854, Paris compte un total de 3450 voitures de remise, toutes catégories confondues. La distinction entre « petite remise » et « grande remise » est renforcée en 1955, avec un décret du Journal Officiel de la République Française (JORF).
4. L’Ère du VTC et des Applications Mobiles (Années 2010) : La véritable transformation du VTC se produit à partir du 1er janvier 2010, grâce à la loi du 22 juillet 2009. L’activité de « Grand Remisier » évolue vers l’exploitation de voitures de tourisme avec chauffeur, avec la suppression des licences. Des acteurs majeurs tels qu’Uber, LeCab et Allocab introduisent des applications mobiles novatrices pour faciliter les réservations. La loi du 1er octobre 2014 officialise la profession sous le nom d' »exploitation de voitures de transport avec chauffeur » (VTC).
5. Intégration dans le Transport Public Particulier (Actuel) : Le VTC est désormais intégré dans le « Transport public particulier de personnes ». Les entreprises du secteur s’enregistrent sur le Registre des exploitants de VTC, témoignant de la croissance et de la consolidation de cette profession. Le nombre d’entreprises enregistrées atteint 10 658 en juin 2016, reflétant l’essor du VTC en tant qu’option de mobilité de plus en plus reconnue et utilisée.

Cette évolution met en lumière la transformation continue du VTC, depuis ses origines historiques jusqu’à son intégration dans le paysage moderne de la mobilité.

À compter du 1er janvier 2010, un tournant majeur fut amorcé grâce à la loi du 22 juillet 2009, laquelle marqua une rupture significative dans le secteur du Grand Remisier. Le paysage professionnel se transforma avec l’émergence de l’activité d’exploitation de voitures de tourisme avec chauffeur, ce qui entraina la suppression des licences. Désormais, seule une inscription au registre des exploitants de voitures de tourisme avec chauffeur permettait de pratiquer ce métier. À la fin de l’année 2011, d’importants acteurs tels qu’Uber, LeCab ou Allocab introduisirent des applications mobiles innovantes pour faciliter les réservations.

Finalement, la loi du 1er octobre 2014 officialisa le terme « exploitation de voitures de transport avec chauffeur » (VTC) pour désigner cette profession.

Désormais, cette activité s’intègre dans le cadre du « Transport public particulier de personnes ». De nos jours, les entreprises du secteur s’enregistrent auprès du Registre des exploitants de VTC, qui comptait 10 658 entités en juin 2016.

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